Google Meet : des visioconférences pour les professionnels et le grand public

Auparavant réservé aux abonnés payants, le service de visioconférence Google Meet est désormais accessible au grand public. Une version gratuite qui comprend, toutefois, certaines limites.
google-meet-visioconférences-professionnels-grand-public

L’annonce est tombée le 29 avril dernier, en pleine période de confinement : Google Meet, service de visioconférence développé par la firme de Mountain View, évolue et s’ouvre au grand public.

Précision : lancé en 2017, Google Meet était jusqu’alors réservé aux abonnés G Suite, ensemble (payant) d’outils et de logiciels destiné aux professionnels.

Si le service se décline désormais dans une version gratuite, accessible à toute personne disposant d’un compte Google, celle-ci présente toutefois certaines limites. Tour d’horizon.

Comment fonctionne Google Meet ?

L’utilisation de Google Meet est relativement simple : pour organiser une session de visioconférence ou y participer, l’internaute doit se rendre sur le portail dédié et se connecter à son compte Google.

Bon à savoir : les utilisateurs de Gmail peuvent accéder à Google Meet directement depuis la barre latérale de leur messagerie, en cliquant sur « Démarrer/Rejoindre une réunion ».

Une fois connecté au service, l’utilisateur y trouvera la liste des prochaines réunions, synchronisées à partir de son agenda Google. Pour rejoindre une discussion, il pourra alors soit sélectionner la réunion de son choix dans la liste, soit renseigner le code communiqué par l’organisateur dans le champ dédié. Et pour lancer, à son tour, une conversation, il lui suffira de cliquer sur « Démarrer une réunion » avant d’indiquer, lors de l’étape suivante, les coordonnées des participants à ajouter.

À noter : Google Meet existe également sous forme d’application mobile, gratuite et disponible pour Android et iOS.

Formule payante ou version gratuite : quelles différences ?

Si la plupart des fonctionnalités proposées par la formule payante de Google Meet sont également comprises dans sa version gratuite (telles que le partage d’écran, la planification de rendez-vous ou encore le sous-titrage en temps réel), il y a néanmoins quelques différences à noter.

En effet, si la version professionnelle permet de réunir jusqu’à 250 participants lors d’une même visioconférence, le service est limité à 100 personnes maximum dans sa formule « grand public ». En outre, à partir du 30 septembre 2020, la durée maximale des sessions organisées avec la version gratuite de l’outil sera limitée à 60 minutes. Enfin, à compter de cette date, les fonctionnalités de live streaming (diffusion d’une conférence en direct) et d’enregistrement des réunions seront de nouveau réservées aux abonnés payants.

Pour en savoir plus sur Google Meet et sa formule « grand public », rendez-vous sur : www.blog.google

© Les Echos Publishing

Plus d'articles

Indice trimestriel du coût de la construction

L’indice du coût de la construction, calculé par l’INSEE, traduit l’évolution des prix dans le secteur immobilier. Il sert de référence pour l’indexation des mensualités de certaines formules de prêts et pour la révision des loyers commerciaux.

Indice des loyers commerciaux

L’indice des loyers commerciaux (ILC) est utilisé pour la révision du loyer d’un bail commercial. Il est composé pour 75 % de l’indice des prix à la consommation et pour 25 % de l’indice du coût de la construction. Attention, l’indice des loyers commerciaux concerne uniquement les locataires commerçants immatriculés au registre du commerce et des sociétés (RCS) et artisans inscrits au répertoire des métiers. Il ne peut être utilisé pour les activités industrielles (fabriques, usines, ateliers…) et pour les activités exercées dans des immeubles à usage exclusif de bureaux ou dans des plates-formes logistiques (entrepôts…).

Indice des loyers des activités tertiaires

L’indice des loyers des activités tertiaires peut servir de référence pour la révision des loyers des baux professionnels en lieu et place de l’indice du coût de la construction. Plus précisément, il peut être utilisé pour les baux de locaux à usage de bureaux et de locaux occupés pour l’exercice d’une activité tertiaire autre que commerciale ou artisanale (baux des professions libérales).