Viticulteurs : le prix des vignes en 2019

En 2019, le marché des vignes a enregistré un record en termes de surfaces échangées et une nouvelle hausse des prix.

Comme chaque année, la Fédération nationale des Safer (FNSafer) a dressé le bilan des transactions ayant porté sur des terres et prés agricoles en 2019. Une année marquée par une activité forte (transactions record en hausse de 4 % en volume et de 10 % en valeur) et des prix moyens stables (6 000 €/ha pour les terres et prés libres non bâtis) ou légèrement en hausse (+0,6 % pour les terres et prés loués non bâtis à 4 760 €/ha).

Précision : les statistiques du marché foncier rural sont établies par les Safer au regard des notifications de projets de vente que les notaires leur adressent.

Record des surfaces échangées et prix en hausse

S’agissant du marché des vignes, 9 200 transactions (8 750 en 2018) ont été enregistrées en 2019 (+5,1 % par rapport à 2018), portant sur une surface totale de 18 300 ha (+8,8 %) représentant 987 millions d’euros (+17 %). Une surface échangée qui se situe au plus haut depuis 25 ans.

Le prix moyen d’un hectare de vignes en AOP s’est établi à 148 100 € (+0,5 %). Hors Champagne, qui subit une baisse non négligeable (-1,9 %), il connaît une hausse de 3,4 %, portée par les appellations renommées situées notamment en Gironde et en Côte-d’Or.

Côté vignes hors AOP produisant des vins de consommation courante, la tendance est également à la hausse, le prix moyen étant de 14 400 €/ha en 2019 (+1,4 % par rapport à 2018), les régions Languedoc-Roussillon et Sud-Ouest affichant notamment une hausse.

Enfin, s’agissant des vignes à eau de vie AOP, leur prix a progressé de 6,2 % en 2019 à 51 800 €/ha. Une augmentation continue depuis plusieurs années qui s’explique en particulier par un nouveau record des exportations de cognac.


Le prix des terres, L’essentiel des marchés fonciers ruraux en 2019

© Les Echos Publishing

Plus d'articles

Indice trimestriel du coût de la construction

L’indice du coût de la construction, calculé par l’INSEE, traduit l’évolution des prix dans le secteur immobilier. Il sert de référence pour l’indexation des mensualités de certaines formules de prêts et pour la révision des loyers commerciaux.

Indice des loyers commerciaux

L’indice des loyers commerciaux (ILC) est utilisé pour la révision du loyer d’un bail commercial. Il est composé pour 75 % de l’indice des prix à la consommation et pour 25 % de l’indice du coût de la construction. Attention, l’indice des loyers commerciaux concerne uniquement les locataires commerçants immatriculés au registre du commerce et des sociétés (RCS) et artisans inscrits au répertoire des métiers. Il ne peut être utilisé pour les activités industrielles (fabriques, usines, ateliers…) et pour les activités exercées dans des immeubles à usage exclusif de bureaux ou dans des plates-formes logistiques (entrepôts…).

Indice des loyers des activités tertiaires

L’indice des loyers des activités tertiaires peut servir de référence pour la révision des loyers des baux professionnels en lieu et place de l’indice du coût de la construction. Plus précisément, il peut être utilisé pour les baux de locaux à usage de bureaux et de locaux occupés pour l’exercice d’une activité tertiaire autre que commerciale ou artisanale (baux des professions libérales).