Masseurs-kinésithérapeutes : des praticiens libéraux aux urgences

Un rapport sur la gestion des urgences vient d’être remis à la ministre de la santé, Agnès Buzyn. Il préconise notamment que les kinés, comme les pharmaciens et les infirmières, puissent gérer certaines demandes de soins non programmés.

Vieillissement de la population, hausse de fréquentation des urgences et des appels au Samu, baisse du nombre de médecins, manque d’information des usagers sur le parcours de soins… les soins non programmés (urgences) pâtissent des difficultés de notre système de santé. Pour tenter de trouver des solutions, un rapport a été commandé par le ministère de la Santé.

Selon ce rapport, certains soins non programmés ne nécessitent pas 10 années de médecine, et pourraient donc être pris en charge par d’autres professionnels de santé auxquels il faut ouvrir le partage de compétences.

Ainsi, concernant les kinés, il suffirait que la prise en charge par la Sécurité sociale soit assurée, puisqu’une loi (loi Touraine) permet déjà ce type d’exercice depuis janvier 2016, avec un compte-rendu systématique au médecin traitant. Mais jusqu’à présent, la Sécurité sociale refuse de prendre en charge les séances de kinés en urgence au motif qu’il n’y a pas de prescripteur identifié.

Les syndicats et l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes s’étaient déjà battus pour que la loi inscrive cette possibilité de prise en charge sans prescription, mais sans succès.

Pour consulter le rapport : http://solidarites-sante.gouv.fr.

© Les Echos Publishing

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