Médecins : une charte de confiance entre les libéraux et les plates-formes de rdv en ligne

Dix plates-formes* de prise de rendez-vous en ligne ont signé ce jeudi une charte avec l’URPS médecins libéraux d’Île-de-France. L’objectif est de mettre en place « un contexte de confiance entre les plates-formes, les médecins et les patients » et protéger les données ainsi recueillies.

Les outils de prise de rendez-vous en ligne se développent de plus en plus en France. L’URPS l’avait déjà constaté il y a un an à l’occasion de la réalisation d’une étude consacrée à ces outils. D’où l’idée d’élaborer une charte par laquelle les signataires s’engagent à respecter certaines pratiques pour une bonne collaboration, telles que les règles de déontologie médicale, la présentation du médecin (spécialité, titres, modes d’exercice), la non-association du praticien à des contenus publicitaires, l’absence d’avis de consommateurs sur l’activité médicale…

Le patient devant indiquer pour quel motif il consulte, la plate-forme doit également s’engager à proposer une liste de motifs validée par le médecin que le patient pourra sélectionner, et à ne pas conserver cette information au-delà du délai nécessaire à la prise de rendez-vous, ni à l’utiliser à des fins statistiques ou commerciales. Ces données confidentielles doivent, en effet, être hyperprotégées…


* Alaxione, AlloDocteur, Calendovia, Doctolib, Docteur rendez-vous, Keldoc, LogicRDV, MadeforMed, Mon Docteur et Docavenue.

© Les Echos Publishing

Plus d'articles

Vers une flambée des malus automobile ?

Les malus dus lors de l’achat d’un véhicule de tourisme qui est considéré comme polluant, neuf ou d’occasion, sont fortement alourdis dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025.

Vente à domicile

En cas de vente à domicile, le consommateur a le droit de se rétracter pendant 14 jours.

Concours La France s’engage

Les associations qui portent un projet innovant sur le plan social et/ou environnemental ont jusqu’au 30 janvier 2025 pour répondre à l’appel à projets lancé par la Fondation « La France s’engage » et doté de 300 000 €.