Médecins : un nouveau rapport de la Cour des comptes

Le rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques de 2017 à 2020 indique qu’il va falloir faire un effort d’économies « sans précédent » pour respecter la trajectoire du Programme de stabilité. L’un des leviers pour y arriver reste de réduire les dépenses de santé (178,2 milliards d’euros en 2015). Plusieurs pistes sont évoquées.

Selon la Cour des comptes, la France présente un rapport taux de dépenses de santé / PIB parmi les plus élevés au monde (11,1 % en 2014). Des économies peuvent être trouvées dans la recomposition de l’offre, à la fois des hôpitaux et de la médecine de ville. Par exemple, en généralisant les normes d’équipement, de personnel ou d’activité dans les disciplines qui en sont dépourvues (notamment en médecine et une partie de l’activité chirurgicale), ou en instituant une procédure de conventionnement sélectif dans les zones surdotées en médecine de ville.

Selon le rapport, des gains peuvent également être réalisés en améliorant la pertinence et l’efficience des prises en charge, notamment en accélérant encore le développement de la chirurgie ambulatoire en substitution de la chirurgie conventionnelle. Ou encore en prenant en charge la rémunération des affections de longue durée via un forfait global pour les professionnels plutôt que via un paiement à l’acte.

Enfin, la Cour des comptes préconise de mieux maîtriser les dépenses à fort enjeu, comme la prescription des médicaments génériques, dont la part de marché en France reste nettement plus faible que chez nos voisins, ou celle des arrêts maladie dont la régulation devra être plus ferme…

Pour consulter le rapport : www.ccomptes.fr

© Les Echos Publishing

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