Sport : la pratique sportive des Français

Près de la moitié des sportifs pratiquent leur sport de manière encadrée dans une association, un club ou une structure commerciale.

L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) dresse un bilan de la pratique sportive des Français.

On y apprend qu’en 2018, les deux tiers des Français pratiquaient au moins une activité sportive, qu’un quart ne faisait jamais de sport et que 9 % pratiquaient le sport uniquement dans le cadre de déplacements utiles (à pied, à vélo ou en trottinette). Quant au trio de tête des disciplines, on retrouvait d’abord la course et la marche, puis les activités de la forme et de la gymnastique et, enfin, les sports aquatiques et nautiques.

Près de la moitié des sportifs pratiquaient leur sport de manière encadrée dans une association, un club ou une structure commerciale. Cette proportion variant néanmoins fortement selon le sport pratiqué. Ainsi, si 45 % des footballeurs et 44 % des tennismans s’adonnaient à leur passion dans une association ou un club, seuls 13 % des nageurs, 9 % des randonneurs et 4 % des cyclistes en étaient membres.

Le quart des sportifs était titulaire d’une licence. Ainsi, en 2018, 16,4 millions de licences ont été délivrées par des fédérations sportives agréées principalement, pour celles unisport, pour la pratique du football (2,1 millions de licences), du tennis (986 000) et de l’équitation (628 000).

À noter : en 2016, 19 % des personnes de plus de 16 ans adhéraient à au moins une association sportive.


Injep, « Les chiffres clés du sport 2020 », novembre 2020

© Les Echos Publishing

Plus d'articles

Paradis fiscaux : la liste française pour 2025

La liste des « États et territoires non coopératifs », dressée par la France pour 2025, vient d’être dévoilée. Dans un objectif de lutte contre l’évasion fiscale, les opérations réalisées avec ces pays peuvent faire l’objet de dispositions dissuasives.

Quand des arrêtés préfectoraux sont annulés en justice

La Cour d’appel de Douai a annulé les arrêtés du préfet du Pas-de-Calais interdisant aux associations de distribuer des boissons et de la nourritures aux migrants notamment car ils n’étaient ni nécessaires au regard d’un risque d’atteinte à la tranquillité publique, ni adaptées et proportionnées à la lutte contre l’insalubrité.